lunes, 19 de octubre de 2009

LES LUMIERES DE LA VILLE: PARIS


Mon âme à ton coeur s'est donnée... Victor Hugo
07 Dec/2006

NOTRE DAME DE PARIS Les cloches ne sonnent plus, la cathédrale s’est tue Quasimodo est malheureux, Quasimodo est amoureux Il fait la grève des cloches depuis déjà trois jours Quasimodo est triste, Quasimodo est fou Parce qu’il se meurt d’amour

LA ROMANCE DE PARIS

Les cloches que je sonne sont mes amours sont mes amantes

Je veux quelles claironnent, quelles tambourinent et quelles chantent Qu’il grêle ou qu’il tonne ou qu’il pleuve ou qu’il vente Je veux quelles raisonnent dans la joie comme dans la tourmente
Celle qui sonne quand on naît, celle qui sonne quand on meurt Celle qui sonne tous les jours, toutes les nuits toutes les heures Celle qui sonne quand on prie, celle qui sonne quand on pleure Celle qui sonne pour le peuple qui se lève de bonne heure

Pour la fête des rameaux, pour la Quasimodo Pour le jour de Noël et le jour de la Toussaint Pour l’Annonciation pour la résurrection Pour la saint Valentin et pour le vendredi saint Pour les célébrations et pour les processions La plus belle c’est celle qu’on appelle la fête dieu Jour de l’an, jour des rois, jour de pâques, jour de joie Jour de la Pentecôte avec ses langues de feu Pour les confirmations et pour les communions L’angélus et le glas, dies iras dies illa Le jour de l’Ascension, le jour de l’Assomption Pour tous les hosannas et tous les alléluias Mais celles que je préfère parmi toutes ces femmes de fer Ce sont les trois Maries, mes meilleurs amies Il y a la petite Marie, pour les enfants qu’on met en terre Il y a la grande Marie pour les marins qui partent en mer


Mais quand je sonne la grosse Marie pour les amants qui se marient C’est pas que j’ai le cœur à rire, je l’aurais plutôt à mourir

De les voir si joyeux de les voir si heureux Moi qu’aucune femme ne me regardera jamais dans les yeux De les voir convoler, de les voir s’envoler Au milieu des étoiles et sous la voûte des cieux Toutes ces cloches que je sonne, kyrie Eleison Hosanna, Alléluia dies iras dies ille Toutes ces cloches de malheur, toutes ces cloches de bonheur Toutes ces cloches qui n’ont jamais sonné pour moi Les cloches que je sonne sont mes amies sont mes amantes LES AMANTS DE SAINT JEAN

Je veux quelles claironnent, pour dire au monde que Quasimodo aime

Vivre La nuit est si belle, et je suis si seule Je n’ai pas envie de mourir, je veux encore chanter, danser et vivre Je ne veux pas mourir, mourir avant d’avoir aimé
Vivre pour celui qu’on aime, aimer plus que l’amour n’aime Donner sans rien attendre en retour

Libre de choisir sa vie sans un anathème sans un interdit Libre sans dieu ni patrie avec pour seul baptême celui de l’eau de pluie

Vivre pour celui qu’on aime, aimer plus que l’amour n’aime Donner sans rien attendre en retour

Ces deux mondes qui nous séparent un jour seront-ils réunis Oh ! J’aimerais tellement y croire même s’il me faut donner ma vie Donner ma vie pour changer l’histoire

Vivre pour celui qu’on aime, aimer plus que l’amour n’aime Donner sans rien attendre en retour Aimer comme la nuit aime le jour Aimer jusqu'à en mourir d’amour Jusqu'à en mourir d’amour

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